In his excellent booklet essay for the new Le Palais des Dégustateurs recording Chopin Brahms CD featuring violist Ettore Causa and pianist Boris Berman (lepalaisdesdegustateurs.com) Paul Berry suggests that by ignoring arrangements and transcriptions in favour of precisely executed original works modern practice inadvertently eliminates an essential element of reimagination
Successful transcriptions need no justification, though, and that’s clearly the case here with the performers’ own beautiful transcriptions of Chopin’s Cello Sonata in G Minor, Op.65 and Brahms’ Violin Sonata in G Major, Op.78. The keyboard parts remain virtually unchanged, with the viola’s adjustments up or down an octave to compensate for the cello’s lowest compass and the violin’s highest register respectively resulting in both pieces being imbued with what Berry calls “an unfamiliar delicacy.”
While some strength and depth are consequently lost in the Chopin, the opposite is true in the Brahms, the viola’s broader and warmer tone seemingly adding to the emotional effect.
Dans son excellent essai sur le livret du nouvel enregistrement Chopin-Brahms du Palais des Dégustateurs avec l’altiste Ettore Causa et le pianiste Boris Berman (lepalaisdesdegustateurs.com), Paul Berry suggère qu’en ignorant les arrangements et les transcriptions au profit d’œuvres originales exécutées avec précision, la pratique moderne élimine par inadvertance un élément essentiel de réimagination.
Les transcriptions réussies n’ont cependant pas besoin de justification, et c’est clairement le cas ici avec les magnifiques transcriptions des interprètes de la Sonate pour violoncelle en sol mineur, opus 65 de Chopin et de la Sonate pour violon en sol majeur, opus 78 de Brahms. Les parties du clavier restent pratiquement inchangées, les ajustements de l’alto vers le haut ou vers le bas d’une octave pour compenser le registre le plus bas du violoncelle et le registre le plus élevé du violon, ce qui donne aux deux pièces ce que Berry appelle « une délicatesse inhabituelle ».
Alors que Chopin perd une certaine force et une certaine profondeur, c’est l’inverse chez Brahms, le ton plus large et plus chaud de l’alto semblant ajouter à l’effet émotionnel.