Des confidences ? Boris Berman n’entend pas le dernier Brahms ainsi. Il rangerait même les divagations nocturnes des deux derniers cahiers de Klavierstücke du côté très paysage de Baltique des deux opus de la fin des années 1870 : son grand clavier, ses mains puissantes l’y inclinent, faisant persister dans les recueils des années 1890 la fougue, l’élan, les gestes narratifs que tant auront dissimulés derrière la fascination irrésistible d’un certain éther.
Lire la suite...